1- La Genèse
- jpljp9
- 9 janv. 2016
- 2 min de lecture

Tout a commencé.....quand au fait ? Peut être en entendant toute mon enfance ma mère et mon père chanter. Peut être en étant confronté chaque week end, au piano que je martyrisai régulièrement chez ma grand mère. Peut être en m'abreuvant à la télé des émisions de Guy Lux, promené du grand orchestre de Raymond Lefèvre aux playbacks improbables de "il était une fois" ou des "rubbets".
J'ai connu les chansons de la fin des années 50, et par la même l'avènement des yés yés sur "l'ersatz" de Teppaz (un Phillips tout de même) de mes soeurs. Tout celà entrecoupé de Vivaldi, Rossini, Beethoven et autres..... Puis j'ai eu la grande chance de vivre mon adolescence au milieu de Deep Purple, Led Zepelin, Les Whos, Pink Floyd....Ensuite l'armée et l'explosion du disco, pour enchainer sur "la musique des années 80". En quelque sorte "dernière station avant l'autoroute", celle là même qui nous guide sans innovation (presque) et sans passion depuis le début des années 90.
Le Jazz, lui est arrivé plus tard, même s'il est maintenant bien en place dans mon esprit.
Il est temps de passer à la suite .....
Nous sommes en 1975, je suis en terminale B, au collège St Charles à Athis Mons en région parisienne, et nous décidons avec quelques copains de monter un groupe. Eric Jacques, le seul musicien avéré du groupe, et pianiste, Pierre Noèl, qui s'achètera une basse pour l'occasion, Eric Eychard, guitariste fou de Hendricks, mais encore loin du compte, et moi, qui depuis quelques temps m'entraine comme un fou ,sur des bongos achetés chez "Pier Import" et une paire de baguette, sur tous les disques qui me tombent sous la main.
Inutile de dire que les choses ne sont pas allées très loin. Tout d'abord parce que le bac arrivait et que notre séparation géographique semblait inéluctable, mais surtout à cause de notre niveau instrumental proche du néant ! Mais le principal était fait, noël 1975 m'avait permis d'acquérir ma première batterie, une "splendide" "Star" (sous marque Tama à l'époque) 3 futs, jaune pailleté, et sans cymbale. Même si elle quitta rapidement ma chambre pour atterir dans le simili local de repet du guitariste (ou d'ailleur il n'y eu quasiment jamais de repet !), elle était là !
En juin elle pris comme moi le train pour Grenoble, pour ne jamais revenir à Versailles, comme moi.
J'allais oublier ! La seule avancée de ce groupe fût un nom. Nos longues soirées de pensionnaires nous avait permis de chercher au hasard dans les pages du dictionnaire, et nous étions tombé sur Ithaque ( iles Ionienne et patrie d'Ulysse). Le nom du groupe serait ITAK.
Comme quoi un nom de groupe c'est presque toujours n'importe quoi !
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