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8- Laurent MARIA : Le lancement

  • From JP 6/09/2009
  • 11 janv. 2016
  • 4 min de lecture

Après ces quelques répétitions (nous sommes donc en 1991...à partir d'ici il se peut que la précision des dates soit mise à mal), deux constats sont criants si nous voulons aller plus loin et faire mieux. Premièrement il faut un bassiste, deuxièmement, il parait évident que Pascal ne bénéficiera ni du temps, ni de l'envie pour travailler et répéter suffisamment pour suivre l'évolution d'un groupe. (Pascal..si tu nous regardes !!). Le problème du bassiste est réglé assez rapidement par le retour de Jean Michel BOUVIER (voir l'article 4). Il est passé de la guitare à la basse....mais vous commencez à avoir l'habitude de ces changements ! Il amène avec lui, cerise sur le gâteau, Marie Luce, chanteuse, ancienne locataire de Prélenfrey et devenue depuis, sa moitié. Reste le problème du clavier, et là commencent les annonces du 38 qui serviront souvent. (Aparté pour les plus jeunes: internet n'a pas toujours existé !). Et à celle-ci un tout jeune homme répond. Il s'appelle Laurent Maria, il est en première au lycée, et c'est sa maman qui l'amène en voiture. Je ne le sais pas encore mais on est parti pour 10 ans de vie musicale commune ensemble. Il a un synthé, il joue déjà bien, il est bon en solfège, il connait bien la variété française et internationale. Le top quoi ! D'un coup le groupe décolle. Pour ma part je bosse de plus en plus la batterie pour arriver à suivre. Les standards s’enchainent...Goldman, Mitchel, Beatles....et tous les tubes du moments. De plus nous récupérons un saxophoniste de talent, Patrick Burette, qui se trouve être le beau frère de Marie Luce. Un premier bal à Prélenfrey pour l'anniversaire de Béatrice, puis un second lors de la soirée de la maison des jeunes et c'est le départ du groupe. On commence à changer de planète.

Les morceaux sont structurés..et ça tourne. Ça tourne tellement bien que l'on décide d'enregistrer nos morceaux. Grâce à Pascal les portes du nouveau studio de Serge Gendrolini nous sont ouvertes , et un dimanche nous enregistrons une dizaine de morceaux, live, dans des conditions plus ou moins anachroniques. (Pour Sultan of Swing Patrick joue de la guitare et chante dans le couloir, coincé entre deux portes). Le résultat est bon et nous décidons donc de trouver un nom au groupe. Ce coup ci pas de dictionnaire, mais des votes qui ponctuent nos répétitions. Chacun fait moultes propositions, qui sont débattues. Les résultats sont comparés, et aucun nom ne ressort. Puis 1992, vient le jour de notre premier bal "payé", c'est à la halle des sports d’Échirolles pour le Ski Club........On arrive donc avec le nom semi officiel de "Europa" et on joue sur une remorque de camion (bis). Pas d'accordéon, donc on passe des disques pour la "musette". Pendant cette pause un responsable de je ne sais quelle association vient voir Patrick Caillet et lui demande si nous avons des cartes de visite du groupe. La réponse est "non" évidemment, mais Patrick griffonne sur un papier son numéro de téléphone et le lui donne. Le quidam lui demande le nom du groupe, et Patrick répond sans la moindre hésitation : Sunset Boulevard !!! Jamais nous n'avions envisagé ce nom auparavant, mais ça y est le groupe avait un nom.

A ce moment je ne le sais pas encore mais Sunset Boulevard est parti pour 8 ans. Et le groupe ne va pratiquement aller que crescendo. Par contre il va monopoliser mon activité musicale pendant toute cette période. L'arrivée de Laurent a été couplée avec la location d'une salle de repèt aux écuries de Voreppe. Pendant plusieurs années il y aura une répétition chaque vendredi soir, avec pour moi démontage de batterie à la maison, trajet aller, montage de la batterie à Voreppe, repet,démontage de la batterie à Voreppe, voyagne retour, et remontage de la batterie chez moi durant le week end ! Dur dur d'être un batteur.Mais j'en voulais...j'en veux toujours d’ailleurs. Dans la foulée nous "enrôlons" Emile Vacher, directeur de l'école de musique de Vif et tromboniste. C'est le début d'une section de cuivre, c'est le début de ce que je veux arriver à faire, un grand orchestre de variété, qui joue en live, et qui peut "envoyer" une grande diversité de répertoire. La référence "locale" devient Gilles Pellegrini, partant du principe qui reste toujours le mien, à savoir qu'il faut mieux prendre ses exemples dans le must du genre. Quel que soit le genre.

A cette époque le groupe se sépare définitivement de la maison des jeunes. Celle ci récupère la batterie qui fût au redémarrage d'un groupe à Prélenfrey (voir ci dessus), et par la force des choses je dû investir dans du nouveau matériel. Cette fois ci c'est un passage chez Gong Music qui me vit propriétaire d'une rutilante Pearl Export Rouge. Malgré de nombreuses évolution c'est toujours sur les même fûts de base que je frappe en 2010 (et en 2017)

Nous ferons dans la foulée quelques dates dont certaines mémorables (Merlas !).

Ci dessous quelques photos d'une soirée organisée au col de l'Arzelier.

Nous sommes en 1992

1993: La Fête de la musique Place de la Mairie à VIF

 
 
 

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